La plus grande collection de manguiers de la Réunion

9 Teq/CO2 en 5 ans

En absorbant et en séquestrant près de 9 tonnes de CO2 tous les 5 ans, la collection de manguiers du lycée agricole de Saint-Paul est un authentique Puits de carbone organique.

Près de 35 espèces de manguiers composent ce verger de 75 arbres. Résiliente, cette réserve génétique est garante de la durabilité de la filière mangue à La Réunion.

Enlacée d’espèces endémiques, la collection de manguiers s’inscrit dans une dynamique éducative d’exception au bénéfice des générations futures.

Mangue "Haden"
Mangue "Prade"
Mangue "Wetley"
Mangue "David Haden"
Mangue "Saucisse"
Mangue "Lise"
Mangue "Tété"
Mangue "Auguste"
Mangue "Pierre Fontaine"
Mangue "Emile"
Mangue "Nam doc mai"
Mangue "Genève"
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§1- Un verger garant de la filière mangue

Vue aérienne verger
Le verger conservatoire se situe à St Paul, dans l’Ouest de l’île de La Réunion. Constitué de près de 75 arbres, il s’étend sur une surface de 0,26 hectare (en bleu).
Une des allées du verger
Le verger compte près de 13 allées de manguiers.

La mangue est en Orient ce que la pomme est en Occident, un mélange emblématique de passion, fertilité et abondance.  « Fruit de l’amour » par excellence, elle tient une place à part dans le cœur des hommes qui la célèbrent année après année.  Introduite à La Réunion en 1770, la mangue porte une très forte valeur culturelle et patrimoniale.  Les Réunionnais consomment la mangue de diverses manières : en rougail, en carry et bien entendu en dessert sous sa forme brute, en sorbet ou encore en rhum arrangé. 

Accompagné par la Chambre d’agriculture et par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le lycée agricole de Saint-Paul ne s’est pas trompé en créant cette collection génétique hors du commun comptant plus de 35 espèces différentes.  Des espèces emblématiques de La Réunion – telles que la rustique « mangue Carotte » ou la savoureuse « mangue José » – côtoient d’autres espèces des quatre coins du monde comme la « Nam Doc Mai » de Thaïlande, la « Kensington » d’Australie, ou encore la « Haden » de Floride. 

Durant la période de l’Été austral, des mangues de toutes les couleurs agrémentent le verger d’une teinte remarquable.  Vert, rouge, jaune et même mauve ou bleu : la variabilité génétique du verger se dessine aux yeux de l’observateur durant la période de fructification.

Cette réserve génétique est garante de la filière mangue de l’île.  Pour s’en convaincre, il suffit de se remémorer les ravages de la maladie de la tache noire en 2012, ou encore l’arrivée de la mouche des fruits (Bactrocera dorsalis) en 2017.  Parmi les espèces de manguiers représentées, certaines se sont montrées résistantes aux maladies et aux bioagresseurs.  Ainsi, si les mêmes phénomènes se reproduisaient dans le futur, il résiderait – dans cette collection génétique – quelques individus résistant à ces fléaux.  Si nul ne sait de quoi demain sera fait, il est acquis que ce verger est gage de durabilité écologique et de continuité culturelle.

§2- Une collection génétique résiliente offerte aux générations futures

Porte-greffe « Maison rouge » surmonté de son greffon.

Baigné par le soleil généreux de la « Plaine Saint Paul », le verger bénéficie de bonnes conditions environnementales et climatiques.  Pour compléter ces conditions favorables, les exploitants ont opté pour la méthode agricole dite du « porte-greffe ».  Cette méthode consiste à implanter un greffon sur un porteur – ledit porte-greffe – dont les qualités adaptatives à l’écosystème ont été éprouvées.  Considéré comme l’un des premiers manguiers identifiés à La Réunion, le « Maison rouge » a été choisi en raison de son système racinaire puissant.  Ayant démontré sa résistance face aux cyclones, cette espèce est capable de puiser l’eau en profondeur durant les périodes de sècheresse. À cela s’ajoute une résistance intrinsèque aux maladies, aux virus comme aux bactéries du sol.  Les qualités génétiques du porte-greffe confèrent à la collection de manguiers une résilience marquée face aux aléas climatiques et environnementaux.  Sont alors greffées sur ce porte-greffe, les 35 espèces de manguiers qui composent cette collection conservatoire.

Garante de la filière mangue à La Réunion, cette réserve génétique est un présent des générations présentes offert aux générations futures.

Pour compléter la dimension générationnelle, cette collection s’inscrit dans une dynamique éducative et pédagogique portée par le lycée agricole de Saint-Paul.  Depuis sa création en 1989, cet Établissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricoles (EPLEFPA) a formé des générations d’agriculteurs.  Une dimension pélagique et éducative d’exception s’ajoute ainsi à la résilience et à la durabilité de cette collection.

§3- La vigueur écosystémique du verger

Haie d'espèces endémiques
Espèces endémiques
En qualité de corridor de Biodiversité à haute valeur écosystémique, ce verger ouvert est composé de haies d’espèces endémiques où la faune circule librement selon le principe de la « Trame verte ».

Comprise comme Puits de carbone organique, la collection de manguiers recouvre l’ensemble des 4 services écosystémiques :

  1. Tous les 5 ans, le verger absorbe et séquestre près de 9 Tonnes équivalents CO2 par le service écosystémique de régulation du climat. En moyenne, chaque manguier retire alors près de 25 Kg de CO2 de l’atmosphère par an.  En atténuant les effets des changements climatiques, cette collection de manguiers est donc un authentique Puits de carbone organique.  À mesure que les arbres grandissent, le stockage du carbone par le verger est appelé à augmenter dans les 30 prochaines années.
  1. Souscrivant à l’agriculture biologique, les mangues cultivées sont dépourvues de toutes traces d’herbicides et de fongicides. En outre, les fruits produits sont commercialisés selon des circuits courts. Le service écosystémique d’approvisionnement alimentaire se veut donc éthique et soucieux de la santé des consommateurs.
  1. Entouré par des haies composées d’espèces endémiques, le verger est un corridor de Biodiversité conforme à la « trame verte » (Art. L. 371-1, Code de l’env.). Bois d’olive (Olea lancea), Bois de demoiselle (Phyllanthus casticum) Bois de joli cœur (Pittosporum senacia), Porché (Thespesia populnea), Bois de senteur blanc (Ruizia cordata), Mahot tantan (Dombeya acutangula), Mauve Abutilon exstipulare, Bois de judas (Cossinia pinnata), Bois rouge (Elaeodendron orientale) composent les haies du verger.  L’objectif est donc d’enrayer la dégradation de la Biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux.  Ces actions signent un service écosystémique de soutien à la Biodiversité propre à dynamiser le Vivant.
  1. Lorsque les élèves et étudiants de l’EPLEFPA contemplent le verger, ils ont alors sous les yeux un modèle agricole vertueux leur servant d’exemple à suivre. En formant les agriculteurs de demain, la dimension éducative portée par cette collection de manguiers démontre alors un solide service écosystémique social.

§4- Intérêts d’une entreprise au parrainage de ce verger

Logo Verger

Le Concept de Parrainage de Puits de carbone est une innovation juridique basée sur des recherches doctorales.  De la même manière qu’un sportif se finance par un sponsor qui en retour tire un bénéfice en matière d’image, le parrainage des Puits de carbone contribue à un regain de notoriété qui améliorerait l’image de l’entreprise qui y contribuerait.  Quant au titulaire du Puits de carbone, il est enfin rémunéré et valorisé pour les soins qu’il prodigue à la Nature et à l’environnement.

Conformément aux récentes évolutions du droit, les entreprises doivent démontrer leurs implications dans la protection de la Biodiversité et du climat, ce à quoi les Puits de carbone sont en mesure de participer.

En outre, le parrainage d’un Puits de carbone organique agrémente la politique de Responsabilité Sociale en Entreprise (RSE) dûment normalisée (art. L. 225-102- 1, Code de commerce).

En parrainant un Puits de carbone, une entreprise coche un grand nombre de critères relatifs à l’Environnement, au Social et à la Gouvernance (ESG) maintenant imposés par le droit européen en matière d’environnement (Règlement (UE) 2020/852). 

À ce titre, un dispositif d’accompagnement en RSE est prévu pour l’intégration du parrainage dans le reporting extra-financier de l’entreprise qui se prêterait à ce sponsor.

Mais au-delà de ce cadre légal, le parrainage de cette collection de conservation de manguiers s’inscrit dans une démarche vertueuse qui, de fait, finance une institution éducative qui œuvre depuis plus de 30 ans à l’instruction des générations futures (§2).  Sponsoriser ce Puits de carbone d’exception revient à soutenir la bonne continuité de la filière mangue à La Réunion dont l’intérêt patrimonial est inestimable (§1).

Compte tenu de la vigueur des services écosystémiques en présence (§3), la Tonne équivalent CO2 (Teq/CO2) du verger est alors valorisée à hauteur de 2.000 euros pour une captation estimée à 9 Teq/CO2 en 5 ans.  À cette valeur de parrainage portée à 16.000 euros en 5 ans s’ajoute la rémunération de CarbonLife en charge de la rédaction du contrat, de la mise en contact et de l’intégration du parrainage dans la politique RSE de l’entreprise.

Pour cet engagement financier relativement raisonnable, l’entreprise parraine verra son image gratifiée par une innovation juridique sans pareil et pourra alors se présenter comme un véritable soutien au patrimoine réunionnais, à l’éducation et à l’intérêt générationnel.